
C'était le 11 juin; nous étions rassemblés devant la librairie Le Monte-en-l'air dans le 20e arrondissement à Paris. Après avoir donné un atelier d'écriture à la Bibliothèque Sorbier du même quartier, auquel ont pris part 8 femmes et une jeune fille de 12 ans, j'étais prête à prononcer l'allocution que j'avais préparée sur l'œuvre de Vickie Gendreau. J'avais pris le temps de relire ses livres publiés et textes inédits. J'avais travaillé sur mon texte pendant des semaines. Je l'avais lu à voix haute à plusieurs reprises. J'en étais fière. Je me suis lancée et j'ai parlé pendant une cinquantaine de minutes, qui ont filé en un claquement de doigts. Tellement que j'ai même cru que j'avais sauté des pages de mon texte! Une fois l'enregistrement terminé, c'est en larmes que mon amie Catherine et moi nous sommes tombées dans les bras.

L'accueil des gens là-bas a été inespéré. Tout le monde voulait entendre parler de Vickie. Plusieurs ont acheté de ses livres ou les ont empruntés à la Bibliothèque Sorbier. Les gens m'ont félicitée pour le contenu de mon allocution, que je voulais sans complaisance, mais empreinte de sensibilité et d'intimité, puisque j'ai connu Vickie. Mais je voulais surtout jeter une autre lumière sur son œuvre, sur ce qui la distingue et la rend encore aujourd'hui inimitable. L'auditoire a aussi aimé comment j'avais organisé mon propos et comment je l'ai livré.

Je suis très heureuse que le tout ait été enregistré et soit diffusé sous forme de podcast. Je vous invite bien entendu à l'écouter, tout comme je vous invite à (re)découvrir l'écriture de Vickie Gendreau. Par le fait même, allez explorer les 29 autres séances des Parleuses, qui portent sur de grandes autrices historiques d'ici et d'ailleurs, toujours prononcées par des autrices contemporaines. C'est un travail mené pour la postérité du matrimoine littéraire. Il y a une autre autrice québécoise au programme, Hélène Monette par Hélène Frédérick.
Si vous m'écoutez, je serai heureuse d'entendre vos commentaires.

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