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Photo du rédacteurAimée Verret

La page blanche

Ah! Ce fameux syndrome de la page blanche... On a parfois l'impression d'être la seule personne à en être atteinte. Les idées nous submergent... jusqu'à ce qu'on s'assoie pour leur donner forme!

Évidemment, je ne prétends pas avoir la solution miracle, mais voici quelques-unes de mes réflexions à ce sujet.


Quelques causes du manque d'inspiration

Ce n'est pas une liste exhaustive! Je pense toutefois que la première étape pour passer par-dessus une panne est d'en déterminer la cause.


L'anxiété de performance

Si on veut tout écrire parfaitement du premier coup... il est un peu normal que la pression nous paralyse! Mon directeur de maîtrise me disait: «Tu ne peux pas écrire et récrire en même temps.» Une étape à la fois! Le mieux est souvent d'avancer, même si on a l'impression que ce qu'on fait n'est pas bon. On y reviendra plus tard, avec du recul.

L'anxiété de performance peut particulièrement nous affecter lorsqu'on a mené à bien un ou plusieurs projets auparavant. On se demande si on y arrivera encore.

Un blocage personnel

Je ne vais pas me lancer dans la psychanalyse ici... 😂 Mais j'ai remarqué que, quand je devais creuser certains sujets qui me touchaient personnellement, je me retrouvais bloquée. Parfois, notre esprit ne veut pas retourner dans des zones inconfortables...

Simplement se demander pourquoi on n'avance pas et admettre à soi-même qu'on est mal à l'aise, qu'on n'a pas envie de parler de ces sujets, peut nous aider, à mon avis. Quitte à changer de direction si ça semble insurmontable!


Un manque d'information

Ça semble banal, mais si on traite d'un domaine qui ne nous est pas familier, si on s'adresse à un public qu'on connaît peu, on peut se sentir démuni-e. Encore une fois, en prendre conscience nous permettra de réagir.


Astuces


Se renseigner

Ça semble assez évident! Si notre problème est un manque d'information, une petite recherche, des lectures, un documentaire, une entrevue avec une personne qui maîtrise le sujet peuvent nous remettre sur la voie.


Lire, regarder, écouter d'autres œuvres

Qu'on choisisse des œuvres du même genre que celle sur laquelle on travaille (dans mon cas, un roman en vers) ou d'un genre complètement éloigné, l'inspiration peut en naître. Les liens se créent, parfois à notre insu! Il ne faut pas avoir peur de se faire «contaminer» par la voix d'un-e autre artiste. Au contraire: imiter quelqu'un peut être une bonne source d'apprentissage.


Passer à une autre étape ou à un autre projet

Plusieurs créateurs et créatrices tiennent mordicus à travailler «dans l'ordre», c'est-à-dire à écrire leur livre linéairement du début à la fin. D'autres préfèrent ne pas entamer de nouveau projet avant d'avoir fini celui en cours. C'est leur choix; cependant, je pense que de sauter à un autre moment du récit ou de carrément passer à autre chose sont de bonnes façons de nous aérer l'esprit. À trop s'acharner, on s'enfonce! On reviendra au blocage plus tard.

Le grand avantage de cette façon de faire est qu'elle nous sort de la négativité. On continue d'avancer, même si c'est sur autre chose, ce qui nous redonne un peu de confiance et de pouvoir. On n'a pas l'impression de juste abandonner. Ça rend le retour plus facile.


Écrire moins, mais plus souvent

Voici mon conseil préféré! Je le sers à toutes les sauces! Il est généralement plus productif et rassurant d'écrire sur de plus courtes périodes, mais beaucoup plus souvent. Même 10 minutes par jour sont parfois plus intéressantes que 2h une fois toutes les deux semaines. Faites le calcul! On a beaucoup moins tendance à se sentir pris-e au piège si on ne fait que passer. On se casse moins la tête. Il sera toujours temps de se relire par la suite!



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